Contre-indications:
- Hypersensibilité connue à la substance active ou à l'un des excipients listés dans la rubrique Composition. -
Patients présentant des antécédents de réactions d'hypersensibilité (par exemple asthme, bronchospasme, rhinite, oedème angioneurotique ou urticaire) associées à la prise d'ibuprofène, d'acide acétylsalicylique ou à d'autres anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS).
- Application sur une peau endommagée ou lésée.
- Dernier trimestre de la grossesse (voir rubrique Fertilité, grossesse et allaitement).
- Utilisation sur les yeux, la bouche ou les muqueuses.
Grossesse et Allaitement :
- Grossesse La concentration systémique d'ibuprofène est plus faible après une application topique qu'après une administration orale. Avec l'expérience des traitements par AINS à absorption systémique, les recommandations sont les suivantes : L'inhibition de la synthèse des prostaglandines peut avoir des effets indésirables sur la grossesse et/ou le développement de l'embryon/du foetus. Les données tirées des études épidémiologiques évoquent un risque accru de fausse couche, de malformation cardiaque et de laparoschisis après l'utilisation d'un inhibiteur de la synthèse des prostaglandines au début de la grossesse. Il semblerait que le risque augmente avec le dosage et la durée du traitement. Chez les animaux, il a été démontré que l'administration d'un inhibiteur de la synthèse des prostaglandines entraîne une perte accrue avant et après l'implantation ainsi qu'une mortalité embryofoetale. De plus, une augmentation des incidences de diverses malformations, y compris cardiovasculaires, a été rapportée chez les animaux ayant reçu un inhibiteur de la synthèse des prostaglandines pendant la période organogénétique. Au cours du premier et du second trimestre de la grossesse, NurofenPlast 200 mg, emplâtre médicamenteux, ne doit pas être administré, sauf nécessité manifeste. Si NurofenPlast 200 mg, emplâtre médicamenteux est utilisé pendant le premier et le second trimestre de la grossesse, la dose devra rester aussi faible que possible et la durée du traitement aussi courte que possible. Au cours du troisième trimestre de la grossesse, tous les inhibiteurs de la synthèse des prostaglandines peuvent exposer: ·Le foetus à : oune toxicité cardio-pulmonaire (avec une fermeture prématurée du canal artériel et une hypertension artérielle pulmonaire) ; oun dysfonctionnement rénal, pouvant évoluer vers une insuffisance rénale avec oligo-hydramnios. ·La mère et le nouveau-né, à la fin de la grossesse, à : oune prolongation possible du temps de saignement, un effet antiagrégant plaquettaire susceptible de survenir même à de très faibles doses ; oinhibition des contractions utérines rallongeant la durée du travail. Par conséquent, l'ibuprofène est contre-indiqué pendant le troisième trimestre de la grossesse.
- Allaitement Après une utilisation systémique, l'ibuprofène et ses métabolites passent en faibles quantités seulement dans le lait maternel. Aucun effet nocif n'étant connu chez l'enfant à ce jour, il n'est habituellement pas nécessaire d'interrompre l'allaitement en cas de traitement de courte durée à la dose recommandée avec cet emplâtre médicamenteux. Cependant, par précaution, cet emplâtre médicamenteux ne doit pas être directement appliqué sur les seins des mères allaitantes.